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Les 2 prononciations du qamatz (1ère partie)Il y a deux façons de prononcer le qamatz.
Cela ne nous dit pas comment identifier qu'il est court ou long. Il est prononcé O quand 2 conditions sont réunies :
La syllabe est fermée si la consonne qui suit le qamatz porte un sheva immobile ou un dagesh (forcément fort). Exemple : Le mot "tout" relié au mot suivant par un maqaf : כָּל־בּוֹ Le mot כל étant associé avec celui qui le suit en terme de prononciation par un maqaf, il ne porte pas d'accent. De plus, le ל en fin de mot contient un sheva (non noté). Celui-ci est immobile, car en fin de mot. Syllabe fermée, non accentuée. Le qamatz se prononce O. Kol-bo (bazar). Le mot חָכְמָה (sagesse) est accentuée sur la deuxième syllabe. Le sheva immobile (faute de preuve du contraire). Le qamatz se prononce O. Hohma. Le patah furtif (première partie)Pour des raisons phonétiques, il est difficile de prononcer une gutturale sans voyelle en fin de mot. C'est pourquoi sous certaines conditions, en fin de mot, les lettres ע ח ainsi que ה quand elle a valeur de consonne (c'est à dire quand elle contient un mappiq הּ), sont notées avec un patah. Ce patah est prononcé avant la consonne. Exemple : רוּחַ - גָּבֹהַּ Ces mots se prononcent ROUAKH (et non roukha), esprit et GAVOAH (et non Gavoha), haut. Ce patah s'appelle patah furtif (פַּתָּח גָּנוּב ou פַּתָּח גְּנוּבָה ). Il n'est pas à considérer comme une voyelle à proprement parler, mais comme une aide à la prononciation. D'une part, il est très bref. D'autre part, il disparaît quand un suffixe est ajouté au mot, car la gutturale n'est plus en fin de mot. Par exemple : רוּחִי Se prononce Roukhi (mon esprit).
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