Bo
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Parasha Bo

Dates : 27/01/2007, 12/01/2008, 31/01/2009, 23/01/2010.

Les versets commentés ci-dessous par Philippe E sont chantés par le Rav Zecharia Zermati de l'Institut Torat Emet de Jerusalem : Enregistrement de Bo.

Dagesh résultant de Da’hiq

X-14 יִֽהְיֶה־כֵּֽן. Le premier cas de dahiq s'applique : Le deuxième mot est court, et la dernière syllabe du premier mot est segol.

XIII-14 A chaque fois que מה est suivi d'un maqaf et d'une consonne qui le permet, le dahiq s'applique.

Dagesh résultant de Ate Mera’hiq :

X-19 Le mot ימה porte le ה de direction (vers la mer), ce qui généralement donne un mille'el. On est alors dans le deuxième cas de Ate Merahiq, un ה ne faisant pas partie de la racine du mot précédé d'un qamatz.

Autres dagesh

X-3לֵֽעָנֹת  : le נ est Rafa. Il s’agit de l’infinitif du passif נַעֲנָה, forme raccourcie de לְהֵעָנוֹת et dont le sens est "s'humilier".
Ne pas confondre avec לְעַנֹּת infinitif de עִנּה: maltraiter.

X-14 Les deux cas en vert évoquent Ate Merahiq, pourtant il ne s'applique dans aucun des cas :
Le ה de לֹא־הָיָה כֵן   fait partie de la racine, et le mot est mille'el du fait de Nasog ahor. Or, pour qu'un mot se terminant par un qamatz implique un ate merahiq, il faut que le ה ne fasse pas partie de la racine.
Dans le cas de כמהו, le כ est doté d'un dagesh qal. En effet le mot arbé qui le précède est doté d'un ta'am séparateur (pashta). On a donc simplement la bonne vieille règle du dagesh qal en début de mot.

XII-11 וְכָכָה תֹּאכְלוּ : Dagesh Qal dans le ת de תאכלו, car le ta'am du mot précédent, Zarqa, est ta’am mafsiq (dijsonctif).

XII-15 et 31 תַּשְׁבִּיתוּ שְּׂאֹר,  et קוּמוּ צְּאוּ  : Dagesh contraire au dikdouk. On est dans des conditions proches de Ate Mera’hiq, mais, dans ces deux exemples, la voyelle finale est un Shourouq.

XII-48 Le mot פסח ne fait pas l'objet d'un Ate Merahiq car le ה qui précède fait partie de la racine et suit un qamatz. Il n'a pas de dagesh fort. Pas de dagesh faible non plus, car le mot précédent se termine par une syllabe ouverte avec un ta'am conjonctif.

Nasog Ahor

Autres points

X-16 et 17 חָטָאתִי avec un qamatz sous le ח, sans dagesh dans le ט, et mille'el est le passé du verbe חָטָה: j'ai fauté. חַטָּאתִי avec un patah sous le ח, un dagesh dans le ט, et millera' est vient du nom חַטָּאָה, ma faute.

XII-27 Le פסח mot porte un Talsha, qui est toujours placé typographiquement en début de mot, et qui n’indique donc pas la syllabe accentuée. Ici, c’est un verbe au passé, qui doit donc être lu Millera’.

XII-14 Le ח de תחגהו est suivi d'un dagesh fort. Le qamatz est donc dans une syllabe fermée non accentuée, il est donc hatouf, et prononcé "O". Téhog-gou-hou.