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Dates : 11/08/2007, 30/08/2008, 15/08/2009, 07/08/2010

Les versets ci-dessous sont commentés par Philippe E.

Versets commentés chapitre XII

Versets commentés chapitre XIII

Versets commentés chapitre XIV

Versets commentés chapitre XVI

 

XII-2 יֹרְשִׁים אֹתָם : le Ish Matslia’h dit de s’arrêter après la lecture du mot אתם, qui porte un Tar’ha, Ta’am le plus Mafsiq de la première partie du Pasouq . אֶת־אֱלֹהֵיהֶם (leurs dieux) se rapporte à עָבְדוּ־שׁם (ils ont servi). Si on ne s’arrête pas, on peut comprendre qu’il se rapporte à יֹרְשִׁים(vous dépossédez). La bonne traduction est donc « Vous détruirez tous les endroit où les peuples que vous dépossédez ont servi leurs dieux », et non pas « Vous détruirez tous les endroits où ont servi les peuples que vous dépossédez de leurs dieux ».

XII-5 וּבָאתָ שָּׁמָּה: ate mera’hiq. Le Shin porte un Dagesh suivant le Ish Matslia’h et le rav Breuer. Cependant, le Rav Breuer rapporte dans ses notes que le Ketav Yad Leningrad ne met pas de Dagesh, apparemment contre le Diqdouq.

XII-9 נֹתֵן לָךְ: pas de nasog ahor pour un verbe au présent qui se termine par une syllabe fermée.

XII-11 Lorsque deux Te’amim identiques, ou deux Te’amim équivalents au niveau de la pause (par exemple Zaqef Qaton et Zaqef Gadol) se trouvent dans un même Pasouq, le premier des deux dans le Pasouq est plus Mafsiq que le second (voir le Tiqqoun Soferim Yerid Hassefarim à ce sujet).

Dans ce Pasouq, le Zaqef Qaton placé sur le mot שם est considéré plus Mafsiq que celui placé sur le mot תביאו. De même, celui placé sur le mot ידכם est plus Mafsiq que celui placé sur le mot נדריכם. Par conséquent, « אֵת כָּל־אֲשֶׁר אָנֹכִי מְצַוֶּה אֶתְכֶם» se rapporte à תביאו, et « אֲשֶׁר תִּדְּרוּ» se rapporte uniquement à «וְכֹל מִבְחַר נִדְרֵיכֶם».

XII-30,31 וְאֶעֱשֶׂה־כֵּןdahiq . Mais pas de Dagesh dans le mot Khen du Pasouq suivant (לֹא־תַעֲשֶׂה כֵן), car il n’y a pas de Maqaf.

XIII-3 וְנָעָבְדֵם : le ע porte un Qamats ‘Hatouf (syllabe fermée non accentuée).

XIII-4 הֲיִשְׁכֶם : le ה est un ה Sheela. On peut le déduire du sens de la phrase (pour savoir si....). Mais le dikdouk l'indique également. Si ce ה était un article, il porterait un patah, et le י qui suit porterait un dagesh. Le ה Sheela porte un hataf patah dans le cas général.

XIII-9 לֹא־תֹאבֶה לוֹ : pas de nasog ahor  à cause du Maqaf.

XIII-10 תִּהְיֶה־בּוֹ  : dahiq

XIII-15 וְדָרַשְׁתָּ וְחָקַרְתָּ וְשָׁאַלְתָּ : tous ces verbes sont Millera’ et ont un sens futur (Vav Hahippoukh).

XIV-1 לָמֵת : Sans connaissance de dikdouk, un lecteur pourrait penser "lémet=pour un mort" et "lamet=pour un mort", et en déduire que le verset dit "pour le mort". En fait, si le mot avait était doté d'un article, en vertu des règles de vocalisation de l'article, il y aurait un patah sous le ל et un dagesh dans le מ, soit : "לַמֵּת". En fait, le sheva de לְ peut devant une syllabe accentué d'un ta'am en position pausale être transformé en qamatz. Le texte signifie bien "pour un mort".

XIV-26 וְאָכַלְתָּ שָּׁם : Le ו est un Vav Hahippoukh. Le mot ואכלת a un sens futur. Il devrait être Millera’, mais il devient Mille’el en application de la règle  nasog ahor  . Le ש de שם reçoit un דagesh en application de la règle ate mera’hiq.

XV-4 לֹא יִהְיֶה־בְּךָ  : dahiq

XV-17 תַּעֲשֶׂה־כֵּן : dahiq

XVI-1 וְעָשִׂיתָ פֶּסַח : ate mera’hiq

XVI-2 וְזָבַחְתָּ פֶּסַח : tu immoleras l’agneau pascal. Le ו est un ו Hahippoukh. Le mot וזבהת  a un sens futur. Il devrait être Millera’, mais il devient Mille’el en application de la règle nasog ahor. Le פ de Pesa’h reçoit un Dagesh ‘Hazaq en application de la règle ate mera’hiq.

XVI-6  לְשַׁכֵּן שְׁמוֹ  : nous avons vu plusieurs fois (par exemple XVI-2)dans la Parasha l’expression « לְשַׁכֵּן שְׁמוֹ שָׁם » (pour y faire résider son nom). Ici, la signification est différente : le Zaqef Qaton de שמו est plus Mafsiq que le Tevir de שם. La signification est donc : A l’endroit que Hashem, Ton D. aura choisi pour faire résider son nom, là tu immoleras l’agneau pascal.

XVI-4, 5, 6 : le mot עֶרֶב est un mot en Shesh Neqoudot (6 points, ce qui signifie que ses deux dernières voyelles sont deux Segol) ou ségolé, qui a une forme pausale en עָרֶב, lorsque le Ta’am est Sof Pasouq ou Atna’h.

Le mot פֶּסַח équivaut à un mot en Shesh Neqoudot : une gutturale en fin de mot se prononce difficilement lorsqu’elle est précédée d’une voyelle autre que Qamats ou Pata’h. C’est la raison pour laquelle, lorsqu’elle est précédée d’une voyelle longue, un Pata’h Genouva est inséré avant la gutturale, et lorsqu’elle devrait être précédée d’une voyelle brève, cette voyelle est remplacée par un Pata’h. Le mot Pesa’h, comme la majorité des mots en Shesh Neqoudot, a une forme pausale en פָּסַח lorsque le Ta’am est Sof Pasouq ou Atna’h.

XVI-13 בְּאָסְפְּךָ : le א porte un Qamats ‘Hatouf (syllabe fermée non accentuée). En effet, comme indiqué dans le Ish Matslia’h, lorsqu’un Qadma et un Zaqef Qaton se trouvent dans le même mot, on n’accentue pas le Qadma.