Mattot
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Parasha Mattot

Cette parasha est parfois jumelée avec la suivante, Massé

Dates : 14/07/2007 (Jum.) , 26/07/2008, 18/07/2009 (Jum.) , 10/07/2010 (Jum.)

Les versets ci-dessous sont commentés par Philippe E.

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Versets commentés chapitre XXX et XXXI

 

Versets commentés chapitre XXXII

 

XXX-3 לֶאְסֹר: le א porte un Sheva Na’h. Il doit être prononcé, et fait partie de la première syllabe du mot.

XXX-9 וְהֵפֵר  : Millera’. Le mot porte deux Tsere (voyelle longue) ; c’est la syllabe fermée qui est accentuée (règle d'or : une fermée non accentuée porte une voyelle brève). La racine est פור , au Hif’il passé. Le ו est un ו Hahippoukh, comme on le déduit du verbe יָנִיא, au futur, qui précède (il désavouera). Cependant, ces verbes ont en fait un sens de condition.

XXXI-9 וַיִּשְׁבּוּ : la racine  est שׁבה, capturer.

XXXI-15 הַחִיִּיתֶם : Le ה est un ה Sheela, vocalisé d’un Pata’h devant un ח (cf Préfixe II).

XXXI-16 בַּעֲדַת : le mot est en Semikhout et ne peut donc porter d’article défini. Le préfixe ב porte la voyelle qui colore le ‘Hataf qui suit, donc un Pata’h.(cf Préfixe II)

XXXI-19 הֹרֵג : Millera’. Nasog A’hor ne s’applique pas pour un verbe conjugué au présent qui se termine par une syllabe fermée.

XXXI-19 בֶּחָלָל : le cadavre. Le ב est vocalisé d’un Segol qui est la marque de l’article défini devant un ח portant un Qamats. (cf Préfixe II)

XXXII-1, 9 וַיִּרְאוּ : ils ont vu. XXXII-11 יִרְאוּ : ils verront. Le Resh porte un Sheva Na’h. Verbe voir, racine ראה. Ne pas confondre avec וַיִּירְאוּ(ils ont craint) et יִרְאוּ (ils craindront).  Verbe craindre, racine ירא. Autres exemples dans la parasha de Beshallakh, versets XIV-10, XIV-31, XVI-16 et XVI-32.

XXXII-6 תֵּשְׁבוּ פֹה : Nasog A’hor. Le שׁ  porte un Sheva Na’.

XXXII-14 חַטָּאִים : les fauteurs. Ne pas confondre avec חֲטָאִים Hataim, les fautes. Voir à ce sujet la note du Ish Matslia’h sur Tehillim I-1.

XXXII-17 וְיָשַׁב  : Il résidera. La racine est ישׁב. Le ו est un ו Hahippoukh.

XXXII-19 כִּי בָאָה : Mille’el ; sens passé (elle est venue). Le même mot Millera’ a un sens présent (elle vient). Voir à ce sujet le commentaire de Rashi dans Parashat Vayyetse (Bereshit XXIX-6). Voir également Shemot III-9.

XXXII-37, 38 בָּנוּ : Millera’ (ils ont construit). Le même mot Mille’el signifie : en nous.