Les internautes qui comprennent hébreu s'étonneront du fait
que la plupart des termes de dikdouk ne sont pas intelligibles ou ont une
orthographe inhabituelle. Cela est dû au fait que ce sont souvent des termes
araméens. Dans ce cas, on trouve dans les différents ouvrages, des
vocalisations divergentes (hataf/hatef, maqaf/maqef, hiriq/hireq, qouboutz/qiboutz,...).
J'ai adopté la vocalisation la plus courante en milieu juif.
Nom |
Nom en hébreu |
Signification |
Accent |
נְגִינָה |
Syllabe prononcée de façon plus
appuyée que les autres dans un mot. Le plus souvent la dernière syllabe.
Parfois l'avant dernière. La plupart du temps, un ta'am est noté sur la
consonne principale de la syllabe accentuée. |
Begad Kefat |
בגדכפת |
Les 6 consonnes qui peuvent prendre
un dagesh léger qui les fait changer de prononciation. |
Boumaf |
בומ״ף |
Surnom des labiales. |
Dagesh |
דָּגֵשׁ |
Le dagesh est un point marqué dans
une consonne autre que אהחרע. Il indique soit un
changement de prononciation, soit redoublement de la consonne qui le porte. |
Dagesh fort |
דָּגֵשׁ חָזָק |
Le dagesh fort est un point dans
une consonne qui indique un redoublement de prononciation. |
Dagesh léger |
דָּגֵשׁ קַל |
Le dagesh léger est un point dans
une des lettres בגדכפת qui indique un changement de
prononciation. |
Ga'ya |
גַּעְיָא |
Voir : Meteg. Bien que le mot soit
d'origine araméenne, il est parfois écrit avec un ה à
la fin : געיה |
Gutturale |
גְרוֹנִית |
Consonnes prononcées au fond de la
gorge (אהחע). Elles impliquent des modifications au
niveau des voyelles et des shevas. |
Hataf |
חֲטָף |
Quand un sheva mobile tombe sous
une gutturale, la gutturale se prononce avec une voyelle très brève. Elle
est notée avec un sheva à droite et la voyelle à gauche. Exemple :
אֲחָדִים. Le alef devrait porter un sheva mobile qui
est en fait prononcé "a". |
Hatouf |
חָטוּף |
Autre nom du qamatz court (prononcé
"O"). Exemple : la première voyelle de
חָכְמָה,
prononcée Khokh-ma. |
Labiale |
שְׂפָתִית |
Consonnes בומפ
(parfois lues בומ״ף boumaf ). Quand elles sont en
début de mot, elle changent la prononciation des préfixes. |
Maqaf |
מַקַּף |
Trait d'union entre deux ou
plusieurs mots. Les mots qui précèdent un makef n'ont pas d'accent tonique.
Se dit maqaf dans les sources juives (avec des variantes de vocalisation),
et maqef dans autres sources. |
Mappiq |
מַפִּיק |
Le mappiq designe un point marqué dans
un ה en fin de mot pour indiquer que ce dernier n'a
pas valeur de voyelle et se prononce comme un H aspiré. Exemple :
אֹתָהּ se prononce otah avec un h aspiré à la fin.
Le mot mappiq désigne plus généralement le statut d'un ה,d'un
י, ou d'un ו en fin de mot qui
ont valeur de consonne, même si ce statut n'est noté que pour le
ה. |
Meteg |
מֶתֶג |
Petit trait vertical placé sous une
consonne, à gauche pour noter une accentuation secondaire dans un mot. Aussi
appelé Gue'aya. |
Mille'el |
מִלְּעֵיל |
Voir : Paroxyton |
Millera' |
מִלְּרַע |
Voir : Oxyton |
Oxyton |
מִלְּרַע |
Mot dont l'accent est sur la
dernière syllabe. En hébreu, la majorité des mots sont oxytons. |
Paroxyton |
מִלְּעֵיל |
Mot dont l'accent est sur
l'avant-dernière syllabe. |
Paroxyton artificiel |
מִלְּעֵיל
לֹא טִבְעִי |
Mot naturellement oxyton, qui du
fait de nasog ahor est devenu paroxyton. Il se comporte vis-à-vis des règles du sheva comme un
oxyton. |
Patah furtif |
פַּתָּח גְּנוּבָה
ou פַּתָּח גָּנוּב |
Désigne un patah placé sous une
gutturale en fin de mot pour aider à la prononcer. Il se prononce brièvement
et avant la gutturale. |
Rafé |
רָפֶה |
Trait horizontal au-dessus d'une
consonne pour indiquer l'absence d'un dagesh. |
Refouia |
רְפוּיָה |
Se dit d'une consonne qui n'a pas
de dagesh. Contraire de degousha. On dit également rafa. |
Sheva |
שְׁוָא |
Signe placé sous une consonne et
indiquant l'absence de voyelle après cette consonne. |
Sheva immobile |
שְׁוָא נָח |
Sheva qui indique que la consonne
qui le porte est rattachée à la syllabe qui précède. Il ne se prononce pas.
Exemple : מַבְדִּיל. Le ב se
prononce dans la première syllabe. Mav-dil. |
Sheva mobile |
שְׁוָא נָע |
Sheva qui indique que la consonne
qui le porte est rattachée à la syllabe qui suit. Le sheva est alors
prononcé comme un "é" très court. Exemple :
וַיְמָרְרֻהוּ.
Le premier ר se prononce avec la syllabe qui suit.
Vay-ma-rérou-hou. |
Sheva moyen |
שְׁוָא
מְרַחֵף |
Sheva qu'il est difficile de
classifier en mobile ou immobile du fait de son contexte et que certain
grammairien considèrent comme intermédiaire entre les deux formes. Ex :
מַלְכֵי. Le sheva sous le
ל peut difficilement être classé. |
Signe de cantillation |
טַעַם |
Signe placé sur un mot pour indiquer
comment ce mot est relié syntaxiquement aux autres mots de la phrase. Aussi
appelé ta'am. Par la suite, le ta'am a servi d'indication musicale dans la
lecture d'un mot. |
Syllabe |
הֲבָרָה |
En hébreu, une syllabe est
constituée d'une vrai voyelle, de la consonne qu'elle accompagne, et
éventuellement d'une ou deux autres consonnes dotées d'un sheva ou d'un
hataf. Une consonne dotée d'un dagesh fort est à cheval sur deux syllabe.
Exemple : וְהַפְּתִילִים est constitué de 3 syllabes.
Vehap/Péti/Lim |
Syllabe fermée ou composée |
הֲבָרָה מָרְכֶּבֶת
ou סְגוּרָה |
Syllabe se terminant par un sheva
(forcément immobile) ou suivie d'un dagesh (forcément fort). . |
Syllabe ouverte ou simple |
הֲבָרָה פְּשׁוּטַה
פְּתוּחָה ou
|
Syllabe se terminant par une vraie voyelle, et éventuellement
suivie d'une consonne non prononcée. |
Syllabe irrégulière ou
Syllabe étrangère |
הֲבָרָה זָרָה |
Syllabe ouverte avec voyelle brève
ou syllabe fermée avec voyelle longue. La plupart du temps, les syllabes
étrangères sont
accentuées. |
Ta'am |
טַעַם |
Voir : Signe de cantillation |